Un regard sur la vie et les finances sous tous les angles.
Personnelle, professionnelle, familiale et financière, votre vie revêt de multiples facettes. Et pourtant, elles s’imbriquent toutes les unes dans les autres. Point de vue sur la planification est une mine de renseignements et d’idées pour profiter pleinement de toutes les facettes de votre vie.
Il n’est jamais trop tôt pour commencer à planifier pour l’éducation de vos enfants, même s’ils sont encore tout petits. C’est tout simplement de la bonne planification financière. Grâce à cette planification intelligente, les parents n’ont pas à piger dans leurs épargnes ou à contracter des emprunts 10 ans avant leur départ à la retraite, au moment où leurs enfants entrent à l’université.
Établissez un Régime enregistré d’épargne-études (REEE), compte d’épargne vous permettant de reporter l’impôt sur les revenus tirés des épargnes en vue de l’éducation d’un enfant.
Bien qu’il existe des stratégies d’épargne-études non enregistrées (comme des fiducies familiales ou des comptes de dépôts en fiducie), un REEE comporte de nombreux avantages, y compris :
Tirer le meilleur parti de vos épargnes
Pour faire fructifier vos épargnes, le secret est de commencer tôt et de cotiser au maximum de vos capacités. Depuis 2007, il n’y a plus de cotisation maximale annuelle précise. Toutefois, il existe un plafond à vie qui a été rehaussé, passant de 42 000 $ à 50 000 $ par enfant. Bien que les cotisations à un REEE ne soient pas déductibles d’impôt comme celles versées à un régime enregistré d’épargne-retraite (REER), elles demeurent à l’abri de l’impôt pendant la durée de vie du REEE. Lorsque les fonds sont retirés pour payer les frais d’une éducation postsecondaire, ils sont imposables dans les mains de l’étudiant, dont le revenu se situe habituellement dans une fourchette d’imposition inférieure à celle du cotisant.
Pour promouvoir l’épargne en vue de l’éducation d’un enfant et de donner un coup de pouce aux REEE, le gouvernement a instauré la Subvention canadienne pour l’épargne-études de base et additionnelle. La SCEE de base, déposée directement dans le REEE, correspond à 20 % des cotisations annuelles à un REEE, jusqu’à concurrence d’un montant maximal de 1 000 $ par année par enfant, en fonction de la disponibilité de report du REEE. La SCEE n’est pas prise en compte dans le calcul de la limite de cotisation à vie de 50 000 $ dans un REEE.
Les SCEE sont offertes jusqu’au moment où le bénéficiaire atteint l’âge de 18 ans, et sont assujetties à un montant maximal à vie de 7 200 $ par enfant. Les familles aux revenus modestes peuvent avoir accès à un montant additionnel de SCEE. Le revenu net admissible est le même que celui utilisé pour établir l’admissibilité à la Prestation fiscale canadienne pour enfants. Les SCEE additionnelles non utilisées ne sont pas admissibles à un report à des années ultérieures.
Un pour la famille ou par personne
Un REEE peut être établi pour un seul bénéficiaire ou une famille. Le régime familial peut offrir plus de souplesse : Il a plusieurs bénéficiaires, et les fonds peuvent être réattribués entre frères et sœurs si l’un d’entre eux ne va pas à l’université.
Le régime individuel pour chaque enfant peut possiblement se traduire par un bassin d’épargnes plus important pour plusieurs enfants qui ont tous l’intention d’aller à l’université. Même si l’enfant ne va pas à l’université, le REEE peut être réattribué à un autre bénéficiaire sans pénalité. Les cotisations sont remises au cotisant à l’abri de l’impôt. Les revenus touchés dans un REEE sont jugés être un paiement de revenu accumulé (PRA) au cotisant, et sont assujettis à l’impôt ordinaire sur le revenu de même qu’à un impôt additionnel de 20 %.
L’estimation de vos besoins mensuels et annuels en liquidités ainsi que celle de vos sources de revenus après impôt vous indiqueront si vous êtes prêt à financer votre retraite. Si vos estimations indiquent que les sorties d’argent sont supérieures aux entrées, la prochaine étape consiste à commencer à réduire cet écart. L’impôt sur le PRA ne peut être réduit que si le cotisant initial cotise ce montant à son REER ou à celui de son conjoint. La cotisation au REER réduit les deux impôts sur le PRA. Toutefois, la tranche attribuable à la SCEE est remise au gouvernement.
