Tant pour les futurs parents que pour ceux qui le sont déjà et qui manquent de sommeil, il y a bien des choses auxquelles il faut penser. Entre prendre soin du bébé et assumer des responsabilités financières plus grandes, on peut parfois se sentir dépassé. Comment paierez-vous les frais d’études des enfants tout en épargnant pour votre retraite? Devriez-vous envisager un congé parental prolongé ou retourner au travail le plus tôt possible pour faire avancer votre carrière?

Si les réponses à ces questions sont loin d’être simples, une chose est certaine : le nombre de femmes qui parviennent à gérer leur rôle de parent et une carrière n’a jamais été aussi important que de nos jours. Selon l’institut Varnier, « les femmes modernes au Canada arrivent à s’en tirer. » En 2016, le taux de participation à la vie active était de 73 % pour les mères canadiennes dont le plus jeune enfant avait moins de six ans. Ce taux a doublé depuis 1976.

Si bien des parents ressentent toujours une certaine culpabilité à l’idée de continuer de travailler, des études montrent que ce sentiment n’est pas fondé. Les fils des mères actives ont tendance à contribuer davantage aux soins de la famille et des enfants, les filles à gagner plus d’argent et à exceller au travail.

Être forcé de choisir

Pourtant, les parents qui choisissent de rester au foyer ou de travailler à mi-temps pour élever leurs enfants en payent souvent le prix : ils subissent une diminution de leurs revenus et cette diminution pourrait avoir une incidence sur leur capacité à épargner en vue des études des enfants ou leur propre retraite. Si la durée du temps passé à la maison améliore la qualité de vie des parents et de l’enfant, nombreux sont les exemples indiquant que des congés prolongés réduisent les chances de promotion ou d’augmentation de salaire à la reprise de la vie active. Pour bien des parents, faire le bon choix n’est pas chose facile.

Se préparer financièrement

Il est évident que dans le monde complexe où nous vivons aujourd’hui prévoir fonder une famille nécessite de prendre tout particulièrement soin de nos finances.
Heureusement, votre conseillère ou conseiller peut élaborer un plan pour vous aider à réaliser vos objectifs. Entretemps, voici quelques mesures que vous pouvez prendre pour mettre de l’ordre dans vos finances :

• Rembourser les dettes et épargner. On recommande souvent de constituer une réserve de fonds pour couvrir les frais de subsistance de trois à six mois.
• Créer un budget pour le bébé. Faire tout entrer dans la liste : de l’achat d’une maison plus grande et d’une auto plus sécuritaire aux coûts des affaires du bébé et de la garderie.
• Réfléchir à ses besoins et à ses avantages sociaux. Examiner les modalités du congé maternité payé ou non et aux options de congé paternité. Passer en revue et mettre à jour les polices d’assurance vie.
• Planifier l’avenir financier de la famille. Il est bien sûr important d’épargner pour les études de votre enfant, mais ne sacrifiez pas votre propre retraite.

Prochaines étapes 

• Parlez à votre conseillère ou conseiller pour mettre à jour votre police d’assurance vie, votre testament et autres comptes pour lesquels des bénéficiaires sont désignés.
• Renseignez-vous sur vos avantages sociaux au sujet des congés de maternité et de paternité.
• Envisagez une fiducie pour gérer et distribuer vos actifs.